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Sois belle et fais la gueule

Interdit de sourire… En feuilletant un magazine dit féminin, je m’interroge. Est-ce écrit sur leur contrat que les mannequins doivent afficher un air d’ennui intersidéral ? Quel créateur peut bien croire que d’affecter une mine de tristesse, de déception ou d’emmerdement profond pourrait donner envie à l’éventuelle acheteuse de s’identifier à cette morosité ? Ras-le-bol qu’on nous impose ce diktat (et je ne parle pas de celui du jeunisme, de l’extrême maigreur ou du manque de diversité, longtemps débattu ailleurs mais malheureusement sans impact.) Non, ici, j’aimerais comprendre pourquoi, d’après les créateurs, directeurs artistiques ou autres acteurs de la mode, les femmes dont le boulot est de faire vendre des vêtements, sacs ou parfums doivent faire la gueule ? Quand je suis à un salon du livre, si je prends un air dégouté, personne n’aura envie de venir vers moi pour engager une conversation et éventuellement m’acheter un livre. C’est le b.a.-ba de la vente. Peut-être que les modeux pensent que cette je-fais-la-gueule attitude donne un air supérieur, évanescent, inaccessible et donc désirable qui provoquerait l’acte d’achat. Moi, le désir je ne le ressens pas. J’aurais plutôt envie de voir de beaux sourires de femmes bien dans leur peau, épanouies et heureuses. Pourquoi l’industrie de la mode est-elle à ce point à côté de la plaque ?

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Comme un ouragan…

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La parution de mon roman « Ouragan sur la Riviera » le 23 mars prochain aux éditions City me met dans de drôles d’états. Joie, stupeur, extase, folie. Bref, je suis tourneboulée des émotions et j’espère que ce sera contagieux pour le lecteur (ou les lecteurs plutôt, soyons optimiste !) J’aime le sous-titre de l’éditeur « C’est quand on ouvre ses chakras qu’on trouve son bonheur » et son accroche : « une délicieuse comédie romantique loufoque et pétillante » (évidemment plus vendeur qu' »une comédie pourrie, banale et ennuyeuse. »)

Passion dévorante :

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Chakras très très ouverts :

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Oula, j’ai un truc bizarre planté dans ma tête (et ça fait même pas mal) :

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Oula, j’ai un truc bizarre posé sur ma tête (j’espère que ce n’est pas une mouette):

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Ah ah ! Ce livre est vraiment très drôle…

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Serge

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La première fois que nous t’avons vu, nous t’avons trouvé beau … et grand. Tu ressemblais à Jean Marais avec la voix d’un baryton russe.

Des années après, nous nous demandons encore comment tu as pu supporter une vie de famille recomposée avec trois adolescents Batlle qui ont mis un grand foutoir dans ton organisation d’ingénieur des Mines.

Quel charme n’as tu pas déployé pour nous apprivoiser ?

Tu as d’abord été un choc culturel. Tu étais toujours de bonne humeur et tu ne t’énervais jamais. Chez les Batlle, c’était inédit.

Tu aimais les bons repas, les bons produits, les bonnes bouteilles (quoi que tu n’étais pas contre la piquette catalane en été.) Avec toi, nous avons découvert que le poisson pouvait être cuit au four avec des légumes frais et non pas exclusivement frit et pané version carré surgelé avec coquillettes au beurre.

Tu as instauré une jolie règle que nous avons aussitôt adoptée : chacun d’entre nous devait préparer un repas par soir. Nous avons appris à cuisiner et savourer les plaisirs de la table.

Tu portais des chemises col Mao et jamais de cravate. Avec toi, l’opéra, le jazz et le rugby sont entrés dans notre vie. Et aussi de drôles de noms : Cesta, macroscope, futuribles, Transversales, nouvelles technologies de l’information, robotisation… Et des livres partout.

Tu n’aimais pas la médiocrité et nous a montré le chemin de l’exigence intellectuelle. Aujourd’hui encore, nous le cherchons !

Avec ton œil de lynx, tu passais les gens au rayon X. Et le constat tombait souvent et sans appel : « C’est un garagiste. » Du coup, nous n’osions pas te présenter nos amis ou amours de peur qu’ils n’entrent dans cette catégorie fatidique.

Tu as marqué de nombreuses personnes pour ton exceptionnelle intelligence mais pour nous tu étais simplement Sergio, comme maman te surnommais.

Tu aimais l’été à Puerto où tu t’es catalanisé, toi l’homme du Gers (quand même pas au point de danser la Sardane, tu préférais regarder maman le faire) mais tu as adopté la barque catalane que tu faisais vivement tanguer à chaque fois que tu y posais le pied, à notre grande terreur. Sur la terrasse de la Matinada, tu observais la mer et les chaluts, dégustais du « pan con tomate e anchoas » et du bras de Gitan avec un verre de blanc Pescador (ou deux, ou trois…) C’est là que tu nous as appris à observer les étoiles. Et plus tard, c’est là que tu jouais au 421 avec tes huit petits-enfants, biologiques ou non et qui s’aiment comme de « vrais » cousins.

Et puis il y avait maman et toi. Votre amour était si grand, si évident, qu’il s’est imposé à nous naturellement.

Nous avons construit une relation, non pas paternelle (nous avions un père et tu avais tes fils, Christophe et Alexandre) mais de tendresse pudique, d’estime affectueuse, de discrétion concernée. Tu ne nous as jamais fait de reproches, ni jugé et surtout, tu as cru en nous. Et c’est ton plus beau cadeau.

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Catherine, l’aventurière du bout du monde

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J’ai rencontré Catherine cet été dans un bar à Tofino, village de la côte ouest de l’île de Vancouver. Il était tôt et j’avais rendez-vous pour observer les baleines. Comme j’étais en avance, j’ai pris un café et me suis assise à côté d’une femme qui tapait un texte sur son ordinateur portable. Elle avait de longs cheveux blonds, un look de teenager avec un bonnet en laine et une chemise à gros carreaux. Quand elle m’a dit qu’elle avait cinq enfants, dont un aîné de 26 ans, j’ai été surprise tant elle paraissait jeune. Elle était belge et elle vivait tout à côté, à l’ouest de Tofino avec son mari et sa fille de 7 ans (ses autres enfants étant déjà autonomes et vivaient leur vie aux quatre coins du monde), sur une île dont ils étaient les uniques habitants. Que pouvait-elle donc faire, sur une île déserte, à l’ouest d’une île, dont le village le plus proche comptait 1800 âmes sur la pointe de la péninsule d’Esowista, réputée aussi bien pour ses vagues qui attirent les surfeurs que pour ses terribles orages en hiver et ses pluies interminables ?

Catherine est ce que l’on appelle une aventurière. Elle a vécu dans 17 pays, y compris dans la brousse du Bendel State au Nigeria, ou dans les montagnes de la Sierra Chica à Cordoba en Argentine, à deux heures de piste du premier village. Depuis, elle sirote son maté tous les jours…

Tout au long de sa vie, elle s’est investie dans l’humanitaire, et a notamment travaillé bénévolement dans un bidonville de 100.000 habitants en Argentine, dans un centre de réinsertion d’ex détenues en Caroline du Nord, dans un hôpital psychiatrique pour enfants battus au Kentucky ou dans un lycée pour adolescents aveugles au Japon.

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Sur leur île, Catherine et son mari ont construit, avec l’aide d’artisans locaux, leur cabane au Canada, qui se fond parmi les conifères géants. Et elle y a découvert la vie au rythme des travaux de subsistance : coupe du bois, plantation de potagers, ratissage des algues pour en faire de l’engrais, entretien des toits et des gouttières pour récolter l’eau, élagage des sapins qui menacent de tomber sur la maison lors des violentes et fréquentes tempêtes, pêche au saumon, thon, crabes et crevettes qui finissent en conserves échangées parfois à des voisins des îles alentours contre des services. Vive le troc ! Sur une île, l’écologie, c’est du concret. Tout est recyclé, composté et ce qui ne peut pas l’être est brûlé.

Avec son mari, ils ont crée une petite entreprise de tourisme d’aventure, et notamment d‘observation des baleines et des ours.

Catherine assure aussi l’éducation de sa fille, scolarisée à distance dans une école de Vancouver. Quand il lui reste un peu de temps, elle écrit des ouvrages sur les femmes et les enfants du monde, vendus au profit d’œuvres humanitaires.

A suivre, son portrait prochainement dans ELLE.

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Alice, la queen d’Amazon

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Après un an à la première place des ventes sur Kindle Amazon en 2013 en France, le roman « Un palace en enfer » de l’auteure française Alice Quinn, traduit en anglais en mai dernier, a déjà été vendu à plus de 100.000 exemplaires sur le site américain d’Amazon.

Le jour où j’ai décidé de me lancer dans l’autoédition numérique, je ne connaissais ni l’autoédition, ni l’édition numérique. J’ai alors contacté Claire Castan de l’Agence régionale du livre de la région PACA qui a mis en place une formation sur ce sujet avec un groupe d’auteurs à Nice. C’est là que j’ai rencontré Alice. Et j’ai eu un véritable coup de cœur. Elle vit sur la Côte d’Azur, comme moi et elle a été auteure jeunesse, comme moi. Mais la comparaison s’arrête là…

Depuis qu’elle a décidé de se lancer dans l’aventure de l’auto-édition numérique, elle vit un véritable conte de fées. Lorsque les trois éditeurs à qui elle avait adressé le manuscrit de son roman, « Un palace en enfer » refusent de la publier, c’est la goute d’eau qui fait déborder le vase. Alice est alors une auteure jeunesse publiée chez des éditeurs certes de renom, mais elle est insatisfaite. Elle ne choisit ni ses illustrateurs, ni le format, la mise en page ou bien même le prix de ses ouvrages. Ses suggestions sont écoutées poliment mais rarement suivies. Sans compter les maigres avances et pourcentages en droits d’auteur, fait habituel dans la profession. Bref, elle n’est pas loin de tout envoyer bouler.

Un jour, elle entend parler d’auto-édition numérique. Elle suit une courte formation en ligne et se lance en publiant son roman. Elle y croit ! Et elle a raison. « Un palace en enfer » grimpe dans le top 100 des meilleures ventes sur Kindle Amazon en France jusqu’à atteindre la première place. Le roman est classé numéro 1 des ventes numériques de l’Hexagone de l’année 2013 ! Les internautes craquent pour cette histoire de Rosie Maldonne, mère sans le sou et exubérante qui découvre un gros paquet de billets dans une poubelle. Cette découverte va bouleverser sa vie et la plonger dans des aventures rocambolesques.

La belle histoire continue, mais cette fois-ci, dans la vie. Les éditions Michel Lafon alléchées par la success story, proposent à Alice de publier son roman en version papier. C’est chose faite en janvier 2014. Et l’aventure ne s’arrête pas là.  Amazon US la contacte pour traduire le roman en anglais. C’est sous le titre Queen of the Trailer Park qu’est publié son roman in english sur Kindle Amazon USA depuis mai 2015, avec déjà 100.000 exemplaires vendus. Pour les amoureux de Rosie, et ils sont nombreux, la suite de ses aventures sera bientôt disponible. Je vous en dirai plus en temps voulu !

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Ouragan sur la riviera

Ma Bibliothèque Bleue

Ouragan sur la riviera - Sandra Nelson« Il m’a pris la main et au lieu de la serrer, l’a légèrement caressée. Puis il m’a fait un baiser sur la joue droite. J’ai senti alors une bouffée de son parfum pénétrer dans mes poumons, à la flagrance entêtante. Il m’a proposé de marcher le long de la mer. N’importe quel autre homme m’aurait offert un café. Avec Ugor, je sentais que tout allait être différent . »

J’ai craqué sur la couverture de ce roman qui était, j’en étais certaine, parfait pour une lecture d’été. Je n’ai pas été déçue.

Avec humour et dynamisme, Sandra Nelson propose une comédie

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Ouragan sur la Riviera

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La voilà, enfin ! La couverture de mon roman « Ouragan sur la Riviera », une comédie romantique et policière en vente sur Amazon.
Elle est signée Véronique Figuière, talentueuse graphiste qui travaille pour de grandes maisons d’édition.

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Editer en ligne ?

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Depuis que j’ai décidé de me lancer dans l’aventure de l’auto-édition en ligne, je dois faire pour la première fois ce que je n’ai jamais fait en dix ans de publication chez des éditeurs : trouver un titre percutant, une couverture attractive, une quatrième de couverture suffisamment engageante sans trop dévoiler l’intrigue, sans oublier la relecture et mise en page de mon manuscrit et la publicité. Je ne sais pas où je vais, mais j’y vais. Et c’est excitant !

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